Je l'ai trouvé aux marché des puces.
Le couteau était sur le sol et sa peau brillait timidement.
La lame avait été changée (la
nouvelle appartenait à un couteau à légumes ...), le blocage ne
fonctionnait pas; Le maillechort était sale et rayé.
Je sentais qu’il y avait des
chances, que sa peau était celle d’un chérubin.
Je voulais que
le couteau parlât à Nouveau, alors la musique pythagoricienne des
étoiles sonnerait.
Bien sûr, j'avais bésoin
d'un philosophe ou, plutôt, d'un coutelier patient.
Comme un personnage de Dickens, le
couteau obtint la vie digne, légitime selon sa
nature.
Ceci est la "némésis" du
précédent (Ed Mongin à palanquille): un couteau fabriqué en
Espagne, au gout que un touriste –français par exemple- pourrait
apprécier et, bien sûr, payer.
Ce couteau n’était pas pour le
paysan, mais pour le mettre à la poche d'un étranger.
Comment a-t-il retourné en Espagne je
ne sais pas le dire. Cet objet a une histoire particulière,
inconnue, un défi; donc je l'ai acheté.
Un très beau couteau! Vous l'avez trouvé au marché des puces? C'est magnifique! Je me demande si l'artisan qui a créé ce couteau est mon arrière-grand-père. ZI. En tout cas c'est tres beau
ResponderEliminarUn autre tournant du destin. Vous renvoyez l’écho de la question que je m’étais posée. Votre hypothèse sur la main qui a fabriqué le couteau est très suggestive. Je n’aurais jamais cru qu’on puisse parler de l’origine de cet objet que je garde avec zèle. Trouver un coutelier dans la lignée familiale ennoblit toute histoire. Merci beaucoup pour votre visite et pour votre commentaire.
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